Rewrite the Stars || FT. Suzuki [Explo event]

Enkeli et Mathi étaient partis ce matin. Avec l’ancienne mentor du jeune Chasseur, ils avaient décidé de former un groupe de chasse et de tenter leur chance au niveau des montagnes. Avec un peu de chance, ils arriveraient à attraper un bouquetin ou un aigle. Drakk les avait regardé partir en leur souhaitant une bonne chasse. Il avait ensuite hésité à rester dans son antre, pour trier ses herbes, ou à partir en exploration. Il n’avait pas spécialement envie de braver le froid aujourd’hui. Cependant, entre l’air glacial et le reste de sa famille, il préférait affronter l’hiver.

Son choix fut vite fait lorsqu’il remarqua son frère se diriger vers l’emplacement de sa grotte, apparemment de mauvaise humeur. Il était quasiment tout le temps de mauvaise humeur de toute façon. Enfin, ça remontait à depuis la bataille avec les panthères. Le Guérisseur qui l’avait soigné avait du mal faire son travail.  Volontairement, ou non. Quoi qu’il en soit, le cendré prit la poudre d’escampette, fuyant à pas feutrer le reste de la meute. Il ne savait pas encore où il allait, mais il y allait.

Le soigneur avait opté pour les terres libres. Il n’avait pas envie de tomber sur un membre du Blizzard. Il n’avait pas la tête à ça aujourd’hui. Il voulait juste du calme. Et rien de mieux que la zone neutre. Un certain nombre de loups du Blizzard évitait de s’aventurer sur ces terres. Sûrement voulaient-ils éviter de croiser une panthère ? Drakk savait que son frère et sa sœur n’y allaient pas. Au moins, il était certain de ne pas tomber sur eux.

Le cendré se dirigea vers le grand lac. Non loin, il y avait une veille cabane abandonnée. C’était idéal pour trouver quelques plantes. Elles avaient du mal à pousser dans la montagne, mais se plaisaient à l’abri sous les feuillages. Et pour une raison inconnue, elles semblaient encore plus apprécier l’environnement autour de la cabane. Drakk ne s’en plaignait pas. Ça lui évitait de chercher autre part.

En arrivant près du lac, le loup fit une légère pause. Il se permit de boire quelques gorgées, mais pas trop. L’eau était froide et à trop en boire, il se gèlerait le ventre. À ce moment-là, il perçut une odeur. Il la connaissait bien maintenant. Cependant, elle était ténue. Le Guérisseur ne savait pas si ce n’était que les traces du passage de louve ou si elle était encore là.

« – Suzuki ? » Il l’appela doucement. Il ne voulait pas crier à tout le lac sa présence.

Le silence était retombé suite à l’intervention du loup cendré. La jolie louve ne devait pas être dans le coin. Même s’il ne voulait pas se l’avouer, Drakk était un peu déçu. Il aurait bien aimé partir à la recherche de quelques plantes en compagnie de la Guérisseuse. Et même s’il n’avait pas de mission spéciale, il aurait apprécié passer du temps avec elle. Il repartit à ses explorations, cherchant la moindre chose utile, mais il ne se pressait pas. Il ne voulait pas retourner trop vite sur les terres du Blizzard. Le groupe de chasse ne rentreraient que ce soir, juste avant la nuit, il avait donc tout son temps.

« Drakk ! » Il tourna la tête, surpris. Il avait abandonné l’idée de croiser la jolie louve mais elle était bien là. Elle semblait avoir entendu son appel, même de loin. Avait-il parlé si fort que ça ? Au final, cela lui importait peu. Il était juste content qu’elle soit là et qu’elle l’ait entendu. Suzuki finit par apparaître à travers la végétation gelée et un léger sourire apparut sur son visage.

« Je suis si contente de te voir ! Que fais-tu ici ? » Lui demanda-t-elle en arrivant à sa hauteur. Elle accompagna ses paroles par un petit coup de langue contre la joue du Guérisseur. Ce dernier fut surpris par le geste de la crème mais ne tenta pas de l’esquiver.

De manière générale, il n’était pas très à l’aise avec les marques d’affection. Pas qu’il n’appréciait pas. Juste qu’il n’avait jamais connu ça dans son enfance, son père n’étant absolument pas intéressé par ça et sa mère n’ayant pas eu la chance de l’approcher. Quand il s’était rapproché de Mathi après sa blessure, elle lui avait témoigné de marques d’affection. Mais elle restait tout de même assez réservée, appréhendant surement les réactions de son fils ainé. Avec Enkeli, le cendré était très fusionnel mais ce n’était jamais lui qui faisait le premier geste. C’était toujours son frère qui venait se coller à lui.

Avec quelques secondes de retard, le temps que son cerveau assimile ce qui venait de se passer, il frotta doucement sa joue contre celle de la Guérisseuse. Le bout de sa queue remuait légèrement, montrant qu’il était content.

« – Officiellement, pour renflouer mes réserves. Officieusement, pour fuir mon frère et sa mauvaise humeur. » Il se tourna vers la belle demoiselle, un petit sourire amusé sur ses babines. « Et toi ? »

La Guérisseuse semblait heureuse que Drakk lui rende sa marque d’affection. Un petit sourire était apparu sur son visage. Il n’en fallait pas plus pour que le cendré soit à son tour de bonne humeur. C’était sûrement idiot, son humeur était influencée par celle de la femelle. Mais, au fond, il aimait ça. Il appréciait cette relation unique qu’il avait avec Suzuki. Le Guérisseur du Blizzard n’était pas totalement stupide. Il se doutait bien que ce qu’il y avait entre eux deux était différent de ce qu’il y avait entre lui et son frère ou sa mère. Il ne connaissait pas, ou peut-être il ne voulait pas, mettre un nom particulier sur le lien qui les unissait. Le mâle était juste heureux.

Que la beige contrôle totalement son humeur et ses réactions, qu’elle occupe ses pensées et modifie ses actions en fonction de ses souhaits, Drakk n’était absolument pas contre.

« Si seulement tu venais à l'Ouragan avec moi... Tu n'aurais plus à souffrir... » Ce n’était qu’un murmure, mais il l’entendit tout de même. Il tourna légèrement la tête vers la Guérisseuse et ses oreilles s’affaissèrent légèrement en voyant que la tristesse avait envahi le visage de la jolie louve. Il ne voulait pas la rendre triste.

Mais ses paroles résonnaient dans sa tête. Elles n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Mais pouvait-il venir ? Pouvaient-ils venir ? Suzuki savait parfaitement qu’il ne partirait jamais sans son frère et sa mère. Sa proposition, même si elle n’était qu’une pensée murmurée à voix haute, devait valoir pour les trois loups. Il savait que la louve ne lui demanderait jamais d’abandonner sa famille, sa vraie famille, là-bas.

Mais ce qui importait surtout, c’était de savoir si l’Impératrice de l’Ouragan accepterait de les accueillir. La décision lui revenait, malgré toute l’envie que Suzuki pouvait avoir de les aider. Est-ce que la louve voudrait bien leur offrir l’hospitalité, même si cela impliquait de se mettre à dos le Blizzard ? Parce que le Guérisseur n’était pas certain de la réaction de sa meute s’il partait. Est-ce qu’ils resteraient sans rien dire s’il partait dans une autre meute ? Verraient-ils ça comme de la trahison ? Ou une sorte d’enlèvement ?

Le gris n’en avait pas la moindre idée. Il ne savait pas comment son père, et peut-être son meneur, allait réagir. Partir n’était pas le plus dur. Le plus difficile, c’était d’échapper à la colère du Blizzard.

« Je suis venue chercher des plantes pour compléter ma collection et refaire mes stocks, mais je suis heureuse d'être tombée sur toi. » Ajouta-t-elle rapidement, s’asseyant en face du loup gris.

Cela eut le don de sortir le mâle de ses pensées. Il s’était perdu loin, plausiblement un peu trop loin. Il cligna plusieurs fois des paupières, tentant de faire un lien dans son cerveau. Après un temps de latence assez long, un fin sourire envahit son visage. Il se leva d’un bond et fit quelques pas en avant, sa bonne humeur étant de retour.

« – Allons remplir tes réserves ensemble alors ! » Lui dit-il joyeusement, se retournant vers elle.

Le gris cendré se mit à regarder autour de lui, cherchant la moindre plante qui pourrait leur être utile. Dans les faits, il tentait de fuir légèrement. Pas qu’il n’aimait pas les paroles de la louve. Il était très heureux. Mais c’était un peu trop pour lui, pour le moment. Il aurait aimé lui qu’il était également content d’être avec elle, mais les mots restaient coincés au fond de sa gorge et créaient une boule désagréable.

Il lui était alors impossible de répondre quoi que ce soit. Mais le mâle ne voulait pas que Suzuki se sente mal, qu’elle pense qu’il n’était pas heureux avec elle. Alors il se jetait sur la première chose qui pouvait faire diversion. Cette fois-ci, c’était les réserves de la jolie demoiselle.

Le regard du Guérisseur du Blizzard fut attiré par des petites tiges qui dépassaient. Avec enthousiasme, il se dirigea vers l’endroit. Du romarin ! La queue du cendré s’agita de plaisir. Il prit quelques tiges entre ses crocs avant de se retourner vers la Guérisseuse, tout content.

Le mâle regardait autour de lui, à la recherche de plantes utiles. Mais avant qu’il ne puisse repérer quoi que ce soit, la voix de la Guérisseuse s’éleva. Elle était basse, hésitante, comme si la jolie femelle craignait de dire quelque chose de mal. Cela étonna Drakk. Il n’avait pas l’habitude de voir la louve si peu sûre d’elle. Bien sûr, parfois il lisait de l’incertitude dans son regard, mais jamais il n’avait vu un tel regard quand le sujet le concernait. Aussi étrange que cela puisse paraître.  

« Drakk ? Est-ce que… » Elle s’arrêta au milieu de sa phrase et le cendré pencha doucement la tête sur le côté, l’encouragement silencieusement à continuer. « Tu veux bien rester un peu avec moi ? » Termina la jolie beige.

Elle releva doucement son regard, plongeant ses yeux dans les siens. Le Guérisseur remarqua l’étrange émotion qui les faisait briller, mais il ne parvint pas à mettre un nom dessus. Cependant, il sentit le frisson qui remonta le long de sa colonne jusqu’à son cou. Un doux sourire apparut sur son visage.

« – Bien sûr, je resterai avec toi aussi longtemps que tu le voudras. » Sa voix était toute aussi douce que son sourire.
« Oh je vois des plantes là-bas ! »

Il la regarda s’éloigner doucement avant de faire de même. Drakk savait que la question de Suzuki n’était pas juste pour maintenant. Et sa réponse était comme la question. Elle valait pour l’instant présent, mais également pour plus tard. S’il ne prenait en compte que ses propres désirs, alors le Guérisseur suivrait Suzuki n’importe où. Entre elle et le Blizzard, le choix était évident. Malheureusement, il y avait d’autres facteurs à prendre en compte.

Le cendré récupéra quelques tiges de romarin. Il repéra un peu plus loin un petit plan de lavande. Il était chétif, mais le Guérisseur parviendrait à trouver quelque chose d’intéressant dessus. Une fois son bonheur trouvé, il tourna la tête et remarqua la belle demoiselle qui revenait auprès de lui. Il sentit son museau glisser le long de sa joue, lui procurant un nouveau frisson. Il n’était pas habitué à de tels contacts. C’était étrange pour lui, mais pas désagréable. Il aimait même ça ? Il n’en était pas certain à 100%, mais rien ne semblait lui prouver le contraire.

« J'aime vraiment quand tu es avec moi. Je vais tout faire pour que tu puisses me rejoindre... » Mumura la jolie Guérisseuse après s’être légèrement éloignée de lui.  

Le cendré cligna plusieurs fois des yeux. Cette petite phrase signifiait beaucoup de choses. Elle montrait à quel point la louve était déterminée. Drakk la regarda s’éloigner, trottinant la queue haute. Un petit sourire étira ses lippes. Il mit à l’abri ses trouvailles avant de se redresser à son tour. Sa queue se mit à remuer, montrant son amusement. Il se mit à courir derrière la femelle.

« Courir » était un bien grand mot. Il trottinait plus qu’autre chose. Mais avec sa grande taille, et certainement la coopération secrète de Suzuki, il parvint à la rattraper assez facilement. Il lui sauta dessus, faisant attention à ne pas lui faire mal par mégarde.

« – Je t’ai attrapé ! » Lui dit-il joyeusement, un grand sourire sur le visage. « À toi maintenant ! »

Il la libéra à la suite de ces paroles et s’éloigna de quelques pas, avant de se pencher en avant, les pattes avant légèrement écartées et la queue s’agitant allégrement. Il l’invitait à le poursuivre, tel un louveteau.

Et pour l’instant, il oubliait tout le reste.

Pour le plus grand plaisir du grand loup, Suzuki semblait tout aussi encline à jouer. Elle le laissa prendre un peu de distance, mais Drakk n’aimait pas vraiment ça. Il s’arrêta donc et l’invita à le rattraper. En voyant la louve crème se lever, un sourire étira ses babines. Il se redressa et se remit à « fuir ». Mais voyant que la jolie femelle ne lui courait pas dessus, il ralentit.

Elle marchait tranquillement vers lui. Le cendré pencha légèrement la tête sur le côté, confus. La Guérisseuse semblait vouloir jouer avec lui, mais elle semblait en même temps ailleurs, à regarder autour d’elle. Drakk ne comprenait pas trop. C’était légèrement contradictoire pour lui. Il regarda la femelle se rapprocher et arriver à son niveau. Et puis soudainement, elle lui sauta dessus.

Le mâle fut légèrement étonné par cette attaque-surprise, mais se laissa faire. C’était surprenant de voir la beige lui bondir dessus, mais il s’en doutait tout de même à moitié.  Et il savait qu’elle ne lui voulait pas de mal. Cela lui permit de ne pas bouger ses pattes par réflexe. Dans d’autres circonstances, son corps aurait pu réagir avant que son cerveau ne comprenne. Des griffes ou des crocs auraient pu aller à la rencontre de « l’agresseur ». Après tout, Drakk n’avait jamais connu de chamailleries innocentes.

« Ah ah ! J'ai gagné ! » Lança Suzuki, triomphante.

Le Guérisseur lâcha un faux râle d’agonie, comme s’ils avaient combattu et que la femelle était la gagnante du combat. Un sourire apparut ensuite sur son visage. Restant allongé sur le dos, il la regarda.  Elle avait l’air en pleine réflexion et Drakk se demanda à quoi elle pouvait bien penser.

Et puis, sans crier gare, la louve avança la tête et la plongea dans la fourrure du mâle. Ce dernier se crispa légèrement, ne s’attendant clairement pas à un tel geste. Ce n’était pas désagréable, c’était juste trop soudain. Il fallait y aller en douceur avec le cendré, y aller par étape. Sinon, il pouvait se renfermer ou fuir.  Suzuki releva rapidement la tête et s’éloigna.

Drakk la regarda s’écarter. Elle avait l’air gênée, perdue ? Sûrement n’avait-elle pas prévu de faire ça. Alors, même s’il avait été légèrement choqué par son action, il ne lui en voulait pas. Il ne pouvait pas lui en vouloir de toute manière. Doucement, le grand loup se redressa et s’ébroua pour remettre sa fourrure en place. Il donna quelques coups de langue sur les poils rebelles.

« – Alors, qu’est-ce que veut la gagnante ? » Demanda-t-il, amusé.

Assis à côté d’elle, il pencha la tête sur le côté et vint à son tour plonger sa gueule dans la fourrure de la beige. Cela ne dura que quelques secondes avant que Drakk ne reprenne sa position initiale. Il espérait juste faire comprendre à la Guérisseuse qu’il n’avait pas mal pris son geste. Il avait été surpris, oui, mais ça ne l’avait pas contrarié.

Et ayant vu qu’elle avait l’air gênée par ce qu’elle avait fait, il lui offrait une porte de sortie. Bien sûr qu’ils n’avaient rien parié et que le perdant ne devait pas faire quelque chose pour le gagnant. C’était juste pour elle, si elle souhaitait passer à autre chose et oublier ce qui venait de se passer. Le cendré jeta un regard à la Guérisseuse et lui offrit un petit sourire.

« Rester avec toi pour toujours. »

Les mots semblaient avoir échappé à la belle louve alors qu’il frottait doucement sa truffe contre son pelage. Il avait fallu quelques secondes pour que les paroles de Suzuki parviennent jusqu’au cerveau du mâle. Ses yeux s’étaient agrandis sous la surprise. Il la regarda, l’étonnement encore présent sur son visage.

« Enfin si tu le veux bien... »

Elle avait rapidement ajouté, n’osant pas le regarder. Oh. Le regard du Guérisseur du Blizzard s’attendrit immédiatement et un petit sourire étira ses babines. Il voyait bien que la beige avait peur. Il ne savait pas trop pourquoi. Jamais il n’oserait blesser ses sentiments, pas volontairement en tout cas. Peut-être était-ce parce qu’elle avait dit « pour toujours » et non « un peu plus longtemps » ? Évidemment que Drakk voulait rester avec elle ! Jamais il ne dirait non.

Avait-elle peur qu’il refuse à cause de sa famille ? Parce qu’il n’était pas sûr que Mathi suive son fils ? Le gris saurait convaincre la Chasseuse, il le savait. Partir serait peut-être, sûrement, difficile mais Mathi était une louve intelligente, elle savait qu’elle ne serait jamais heureuse au Blizzard. Elle continuait juste à espérer, à croire à un miracle. Mais ce n’était que poursuivre des chimères.

Le Guérisseur se rapprocha un peu plus de la femelle, comblant l’espace entre eux deux. Il plongea sa tête dans la fourrure de Suzuki, tentant de lui montrer toute l’affection qu’il avait pour elle. Après quelques instants, il retira sa tête et murmura, la voix douce.

« – Suzuki… Il marqua une légère pause, la regardant avec tendresse. Bien sûr que je le veux bien. Il lui donna un coup de langue au niveau de l’oreille. Je parlerai à Mathi et Enkeli en rentrant, je leur demanderai de venir avec moi. Je ne sais pas comment la meute, et surtout mon père, réagira mais je veux rester avec toi autant que tu veux rester avec moi. »

Il la regarda avec douceur, un léger sourire sur le visage. Même s’il avait dit ça, il savait qu’il ne partirait pas demain. Il faudrait plusieurs jours voire plusieurs semaines avant qu’il ne décide quoi que ce soit. Il devait déjà parler à sa famille, convaincre sa mère sans que personne ne soit alerté de son projet. Il devait ensuite planifier leur voyage. Il lui fallait repérer un chemin, une zone où ils pourraient rester sans craindre d’être attaqués par la meute ou une autre meute. Ce n’est qu’une fois tout cela fait qu’ils pourraient partir.