Laisse moi t'entendre. [Exploration + chasse ft. Eldarin]

Le pas est hésitant, préférant prendre le temps plutôt que de trébucher même si de toute manière la hanche avait du mal à suivre. Sa patte la forçait à aller doucement, elle prenait le temps de sentir et encore plus de ressentir ce qui l'entourait. Sa truffe appelait les odeurs comme on cherche désespérément à respirer lorsqu'on coupe sa respiration pendant plusieurs minutes. Le froid l'enveloppe, la transcende alors qu'elle se retrouve à patauger dans l'eau, cette eau glaciale qui enserre les membres comme un serpent tenterait d'étouffer sa proie.

L'albinos continue à marcher mais se stoppe tranquillement lorsqu'elle sent une odeur familière : une carcasse se trouve non loin et cela tombe bien car elle n'a pas mangé depuis plusieurs jours. Elle écoute autour d'elle avant de se remettre à marcher dans la direction de son futur repas après avoir bien pris le temps de s'assurer que rien n'allait la déranger. Lorsqu'elle la trouva, il s'agissait d'une biche qui était à peine vivante alors elle serra son cou à l'aide de ses crocs. La bête ne souffrit pas d'avantage.

Alors que la vieille louve se nourrissait, ses oreilles se tournèrent instinctivement vers un bruit d'herbes foulées qu'elle n'aimait pas entendre. Elle se redressa et fixa ce qu'elle traduit comme un autre prédateur. L'odeur n'était cependant pas celle d'un loup alors elle eut un léger mouvement de recul sans pour autant s'éloigner de son repas.

« Qui es-tu ? »

Elle attendait, le temps peut paraitre long pour la plupart des prédateurs en attente de quelque chose, mais il l'est encore plus lorsqu'on ne voit pas l'objet de l'attente.

Il n’est pas rare de me croiser près du cascatelle des Songes. En effet, étant un veilleur je surveille beaucoup les frontières entre mon clan et les différentes terres neutres. Et vu que la cascatelle épouse une grande partie du territoire des Orages mieux vaut y jeter un œil régulièrement. L’ennemi n’est jamais trop loin.

Je marche avec lenteur pour éviter de glisser et de finir dans l’eau gelée par le froid mais aussi pour éviter de me faire remarquer auprès d’un loup ou d’une panthère d’ailleurs qui se baladerait sur cette terre. Je n’ai pas envie de croiser une autre espèce que ceux de mon clan. Nous sommes en territoire neutre donc normalement nous en nous attaquerons pas mais je n’ai pas du tout l’envie de bavarder avec quelqu’un que je ne connais pas. Je le surveillerais, essayant de comprendre ses intentions et si par malheur il se rapproche un peu trop du territoire des Orages j’irai à sa rencontre mais pas pour faire connaissance. Et si dans le cas contraire, il est juste là pour se balader, je le laisserais tranquille.

Faisant le détour d’un rocher, j’aperçois justement un loup. De là où je suis je n’en suis pas sûr mais il me semble que c’est une femelle. Une femelle qui a un certain âge d’ailleurs. Elle a dû mal à se déplacer et quand elle dévore la carcasse devant elle, on dirait qu’elle ne s’est pas nourrit depuis des jours. Elle est faible, dans son état actuel elle ne fera pas grand-chose mais je vais la surveiller encore un peu pour être sur qu’elle ne se dirige pas vers un autre loup.

Je me rapproche un peu mieux l’observer et je suis surpris quand les oreilles de la louve se dressent et quand elle lève la tête de son repas. M’a-t-elle vu ? Pourtant je suis à une distance plus que raisonnable d’elle et je me suis assuré d’être discret.

Non elle ne m’a pas vu. Seulement entendu. Ses yeux ne regardent pas dans ma direction. Elle doit avoir un très bon ouïe pour m’avoir démasqué. Mais maintenant que je me suis fait repéré, je ne peux pas continuer à rester dans ma cachette alors je quitte mon rocher et m’avance d’elle mais en gardant tout de même une bonne distance de sécurité. Je ne sais rien d’elle, autant être méfiant.

- Je te retourne la question louve. Comment as-tu pu m’entendre de là où j’étais ?

Je ne me crois pas le meilleur en discrétion mais de là à m’entendre de si loin je trouve ça plus qu’étrange. Est-ce que les loups on les oreilles plus performant que les panthères ? Je n’ai pas beaucoup côtoyé cette espèce mais je m’en souviendrais si c’était le cas, ce n’est pas un détail que l’on oublie si facilement. L’ouïe est un élément très précieux quand on surveille quelqu’un.

La vieille louve aimait sa tranquillité et c'est principalement pour cette raison qu'elle avait pris la décision de ne pas retourner dans sa meute d'origine. Elle ne voulait pas être au centre des conflits et même si sa famille lui manquait elle savait qu'ils étaient certainement mieux sans elle puisque qu'aucun d'entre eux n'avait pris la peine de venir la chercher alors qu'elle se retrouvait toute seule sur des territoires qui n'étaient pas les siens. Elle savait que si elle retournait là bas elle souffrirait encore et maintenant que son regard était empli de vide, elle se doutait qu'elle serait encore et toujours la cible de nombreuses "farces" de la part de ceux qui détestent les albinos.

Elle sentit quelque chose sur sa droite, sa patte se trouvait non loin alors elle se décala légèrement et tapota, elle sentit quelque chose de métallique et se dit qu'elle la récupérerait plus tard, lorsque ce malotru lui ficherait la paix. Elle se demanda si elle n'avait pas envie de chasser car son ventre gargouillait encore légèrement.

« Qui es-tu pour te permettre de ne pas décliner ton identité lorsqu'on te pose une question simple ? »

Elle détestait ce genre de comportement, son côté vieille dame certainement mais elle ne pouvait pas supporter qu'on ne prenne même pas la peine de lui répondre à une question si simple qu'un louveteau pourrait le faire. Son poil s'était hérissé dans un seul mouvement et sa position était encore plus sur la défensive. Elle n'allait pas laisser passer ça et aller montrer à ce jeune dévergondé ce qu'il fallait faire pour être un minimum décent sur ces terres.

« Pourquoi te le dirais-je ? Tu es visiblement une panthère si arrogante que tu ne daignes même pas te présenter et j'ai horreur de ça. »

La louve le fixait maintenant sans pour autant le regarder dans les yeux, son regard suivait le son et donc de là où il sortait. Elle n'avait vraiment pas aimé ce premier échange avec la panthère, elle ne les appréciait pas beaucoup de base mais si elles se comportaient toutes comme celle-ci, elle ne regrettait pas de ne pas les porter dans son cœur.

// HRP // :

Je reste toujours à une distance raisonnable de la louve et observe le moindre de ses mouvements en attendant sa réponse. Ce n’est pas parce qu’elle est âgé qu’elle ne peut pas être imprévisible. Je me doute que je n’aurais pas trop de mal à l’esquiver si elle venait à m’attaquer mais tout de même, la vigilance n’a pas de prix.

Toujours en attende de réponse, je m’assois par terre et c’est ce changement de vue qui me permet de voir un caillou plat avec une drôle de forme ressemblant à une patte et une branche tordue. Je ne sais pas si ça me servira pour plus tard mais mieux vaut les récupérer quand j’aurais finis mon entrevue avec la louve. On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve.

En parlant de la louve et bien, après avoir tapoter une boite, ce que je trouve plus qu’étrange, elle se met à répondre à ma question. Et je ne pensais pas qu’elle allait si mal le prendre. J’ai presque de la pitié de l’avoir offensé. Presque. Car je n’accepte pas vraiment qu’on me traite de panthère arrogante simplement parce que je suis sur la défensive. Ce n’est pas parce qu’elle est bien plus âgé que moi qu’elle peut se permettre de se la jouer moralisatrice. Mais bon, comme mon but premier n’était pas de l’énerver et que je n’ai pas envie de me faire des ennemis je vais me contenir. On va dire que c’est l’âge qui la rend particulièrement insupportable. Et puis c’est quoi cette façon de me parler sans me regarder dans les yeux ? C’est tout à fait incorrect.

- Si vous tenez tant à le savoir je suis Eldarin, veilleur de l’Orage et compagnon d’Anahil.

Je n’ai pas besoin d’en rajouter davantage. Elle ne me connaît peut-être pas mais tout le monde sait qui est Anahil. Alors je préfère parler de manière concise car moins je parlerai à cette louve mieux je me porterai. Par ailleurs, je n’aime pas me rendre important en plaquant le rôle de ma compagne même comme je l’ai dis plus tôt, tout le monde colle automatiquement « Anahil » à « meneuse de l’Orage ». Mais ça, c’est seulement eux qui font ce rapprochement pas moi.

- Maintenant que j’ai répondu à votre question, faites de même. A moins que celui qui est arrogant dans l’histoire ne soit pas finalement moi mais vous.

J’ai dis que j’allais lui répondre pas que j’allais me montrer des plus sympathique. Tant qu’elle ne répond pas à ma question, elle reste une parfaite étrangère donc je me dois de ne pas me montrer faible sinon je ferais déshonneur à mon clan. Même si je préférais oublier cette rencontre et m’exiler dans mon coin en replissant mon rôle de veilleur comme j’ai l’habitude de faire.

Du coin de l’œil je vois passer furtivement un rat qui n’a pas peur du danger. Malheureusement dès lors qu’il est passé dans mon champ de vision il était condamné. Alors je recule discrètement et le griffe de ma puissante patte ce qui le cloue au sol. Je le ramène avec mes objets trouvé et retourne sagement à ma place. J’admets que cette attitude était un peu arrogante de ma part, chasser en pleine discussion ne devrait pas trop faire plaisir à la louve. Mais je me dois de nourrir mon clan et sincèrement, je me fiche pas mal de l’avis que cette louve à sur moi surtout qu'il est déjà négatif.

Il fut un temps où le temps n'avait pas d'emprise sur le corps immaculé de la louve mais ce temps file à telle vitesse qu'elle n'arrive plus à se souvenir de quand elle était libre de l'utiliser comme bon elle le semble. Elle se rappelle seulement que lorsqu'elle s'enfuyait pour parcourir les étendues glacées de sa meute elle pouvait rester de longues minutes à vagabonder sans pour autant ressentir la moindre fatigue. Elle aimait ce passé si elle mettait de côté les moments difficiles mais elle ne le regrette jamais, elle préfère penser aux souvenirs heureux et se dire qu'elle a accompli ce qu'elle pouvait faire de la place qu'elle occupait.

La louve âgée se détendit un peu lorsqu'il daigna enfin répondre à sa question mais elle renonça à l'idée de s'asseoir puisque sa patte la faisait souffrir à chaque fois qu'elle essayait de se relever. Elle préférait rester debout au cas où elle devrait s'enfuir même si elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait pas le distancer mais elle essayerait quand même. Elle prit la peine de répondre d'une voix neutre.

« Je m'appelle Edelweiss et je sais qui est Anahil même si je ne l'ai jamais vu, mais vous avez du entendre parler de ma fille, elle s'appelait Arlinn. »

Elle s'était sentie obligée de l'ajouter mais ses crocs se serrèrent à l'évocation de cette information, elle n'aimait pas particulièrement en parler. Son esprit n'était pas encore libéré de l'amertume qu'elle ressentait depuis le fameux jour où elle l'avait perdu. Ce jour où elle avait été tué sous ses yeux était gravé dans sa mémoire.

« Je n'aime pas le ton que vous employez, Eldarin mais nous ne sommes pas de la même espèce après tout. Votre espèce a tué ma fille et mon gendre et je devrai être conciliante quand on me manque de respect ? »

Elle fixait toujours dans sa direction mais ses oreilles plus fines que la normale entendirent un son sur le côté, mais vraiment plus près de la panthère et elle décida que s'il avait du l'attaquer il l'aurait déjà fait alors elle se permit de poursuivre l'oiseau qui s'était écrasé un peu plus loin, les ailes gelées par le froid lui offrait un généreux repas qu'elle ne pouvait refuser. Elle se trouvait maintenant non loin de la panthère et elle décida qu'elle lui ferait un peu confiance alors elle posa son vieil arrière-train sur le sol non sans grimacer. Son regard vague fixait derrière la panthère sans pour autant chercher à regarder dans ses yeux.

Après que je lui ai décliné mon identité, ou plutôt après qu’elle m’est forcé de le faire, j’ai eu l’impression qu’elle se détendait un peu. Pas qu’elle me fasse confiance loin de là, le ton de sa voix montre bien l’amertume qu’elle éprouve pour moi ou tout simplement pour les panthères en général. Mais on va dire qu’il y a peut-être un infime espoir que cette rencontre imprévue ne se finisse pas en catastrophe même si je doute qu’elle m’attaquerait. Déjà, je pense qu’elle n’est physiquement pas en état de le faire et certainement pas contre une panthère de mon âge et de mon gabarit mais en plus nous sommes en zone neutre alors même si elle éprouve une envie meurtrière de m’arracher la gorge elle risquerait de ramener tout mon clan et elle mourra. Et puis si j’en crois son odeur et sa façon d’agir cette louve est un vagabond, or personne ne vient en aide à un vagabond.

Un sourire rempli de fierté ne peut s’empêcher de franchir mes lèvres quand la louve parle de Anahil. Bien-sûr que tout le monde l’a connais, elle est une meneuse hors pair et bienveillante qui fait toujours passer le bonheur et la réussite du clan avant le sien et qui dirige l’Orage d’une patte de maitre.

Cependant, la deuxième partie du discours de la louve m’interpelle. Si Anahil est connu de tous, Arlinn l’est aussi. C’était l’impératrice avant sa fille Kashtira qui est décédé à cause d’un conflit avec la Tornade. Même si une pointe de tristesse m’envahit en pensant à cette vieille louve qui a dû être rempli de chagrin par la mort d’Arlinn je me dis qu’au final un moment ou à un autre la Tornade aurait frappé. Même l’Orage évite de malmener la Tornade alors que nous sommes tout les deux des clans de panthères. On connait tous leur réputation effroyable. Et ce qui m’interpelle est que cette louve que je jurai être vagabond déclare qu’elle est la mère d’Arlinn autrement dit une Tempête. Et je trouve cela vraiment étrange. D’autant plus que quand elle s’est présentée elle n’a pas indiqué qu’elle faisait partie de cette meute. Est-elle devenue vagabonde par la suite ? c’est ce qu'il me semble le plus logique mais c’est tout de même étrange. Je ne cesse de m’interroger sur cette louve on dirait.

Même si elle n’a toujours pas répondu à ma première question, elle s’est elle aussi présentée ce qui diminue un peu ma prudence. Mieux je connais mon ennemi, plus je peux l’appréhender et lui faire confiance. Enfin en théorie.

En revanche je n’aime toujours pas sa façon de s’adresser à moi et c’est tout à fait réciproque.

- Vous devriez savoir qu’il faut savoir différencier les espèces des clans ou des meutes avant d’émettre un jugement. Comme vous l’avez si bien dit, c’est mon espèce qui a tué votre fille et j’en suis navré même si je ne peux pas faire grand-chose pour réparer les tords des Tornade. Je n’ai par conséquent rien à voir avec cette histoire ni aucun membre de mon clan. S’il y a quelqu’un a blâmé il ne se trouve pas ici.

Je ne lui tiens pas rigueur qu’elle se met subitement à chasser alors que nous sommes en pleine discussion, ou réglage de compte je ne sais pas encore, car après tout j’ai fait un peu près la même démarche tantôt. Je ne suis pas du genre à critiquer un acte que je fais moi-même, ce serait de la pure hypocrisie et je n’aime pas particulièrement ça. De toute façon, nous avons déjà bien assez de matière à débattre.

Après sa petite chasse concluante, elle se rapproche un peu de moi et s’assois, comme si elle ne m’avait pas craché à la figure mes quatre vérités un peu plus tôt. Et moi je ne fais que la regarder dans les yeux, essayant de la tester, d’y voir quelque chose mais rien n’y fait. Cette louve a du cran mais plus je la regarde plus je n’arrive pas à la cerner. Et la curiosité emportant ma raison, je demande de vive voix ce que je ne cesse de ressasser dans ma tête depuis le début de notre rencontre.

- Qui êtes-vous au juste ? Vous dites être la mère d’Arlinn mais vous ressemblez beaucoup plus à un vagabond, vous réagissez bizarrement quand je vous regarde et vous avez une ouïe particulièrement fine.

Elle m’enverra peut-être une autre avalanche d’insulte pour avoir eu l’affront d’en connaitre un peu plus sur elle et dans le pire des cas elle me crachera dessus. Je pense que je m’en remettrai.

La vieille louve n'est pas méchante, elle ne l'a jamais été mais la dureté des années qui se sont déjà écoulées l'ont rendu acariâtre et en particulier avec les panthères. Son regard est insensible à la lumière mais son cœur est toujours sensible aux bienfaits de l'amour et des bonnes actions. A force de réfléchir à tout ce qu'elle a perdu, elle a fini par en oublier qu'elle n'était pas obligée de vivre seule et elle ignore encore que ceux qui lui ont fait du mal ne seraient plus capable de le faire. Une louvelle impératrice a pris la suite de sa fille et a réussi à changer les mentalités et ce malgré les épreuves et les aprioris.

Elle se radoucit cependant lorsqu'elle sentit qu'il n'était pas une menace pour elle, sa voix n'était pas agressive et il se contentait de lui répondre sans pour autant l'attaquer. Elle lui répondit tout de même un peu sèchement parce qu'elle n'était pas très habituée aux conversations polies et bien amenées.

« J'ai voulu être conciliante et j'ai même fait tout mon possible pour que la paix puisse exister alors ne me parlez pas d'indulgence. La Tornade m'a tout pris. Quand vous aurez souffert comme j'ai pu souffrir vous pourrez parler mais pour le moment j'estime être en droit de douter de vos intentions. »

Elle était sceptique et beaucoup de choses lui donnaient raison. Elle n'allait cependant pas continuer à être désagréable alors elle lui répondit plus calmement.

« Je ne suis plus rien, il y a bien longtemps que j'ai quitté toute vie en communauté. J'ai beau être la mère d'Arlinn, j'ai fini par être une vagabonde, il ne me reste que mon ressentiment et ma haine. »

Elle ne donnait pas une excuse mais c'était plutôt une constatation. Elle était ainsi et c'était les faits rien de plus, il n'avait pas à la plaindre puisqu'elle n'estimait pas être capable de vouloir qu'on la prenne en pitié.

« Je suis incapable de vous distinguer mais je vous entends parfaitement. La lumière a quitté mon monde depuis des lunes, on peut donc affirmer sans trop de prétention que je suis aveugle et que par conséquent mes autres sens s'en voient plus développés. »

Elle avouait sa faiblesse mais en même temps cela l'étonnait qu'il ne s'en soit pas rendu compte lui-même puisque que cela se voyait sur son visage. Les yeux blancs sont le signe distinctif de la cécité. Peut-être n'en avait-il jamais vu après tout.