Dahlia - Le bébé de l'Ouragan

Comment décrire une si petite chose qui a vu le jour, il y a à peine 3 petits mois.

Dahlia possède un esprit que l’on qualifierait de rebelle, elle est curieuse et intrépide. Elle ne connaît pas encore le mot danger, et plus tard, elle l’associera à défis. Désobéir est ce qu’elle préfère le plus, non pas qu’elle possède un souci avec l’autorité…tousse… Disons qu’un refus, cache forcément quelque chose d’intéressant à ses yeux…

Elle possède un franc parlé assez impressionnant, elle ne réfléchit pas vraiment avant de parler, et cela lui pose souvent quelques problèmes… Quand on dit qu’il faut tourner sept fois sa langue dans sa gueule avant de s’exprimer… Ce n’est pas qu’une expression en l’air…

Dahlia peux être douce, mais son côté brut de décoffrage, en fait plus tôt une petite hyperactive, la paresse semble être son pire ennemi, il est difficile de la garder à l’œil et la perdre de vue est un très mauvais signe. Elle est aussi farceuse qu’une mouche qui vous colle au postérieur et n’hésite à aucun moment de s’échapper pour découvrir le monde.

Dahlia ne tient pas en place, elle possède la joie de vivre ancré en elle. Elle le fait pour la mémoire de sa mère, qui n’aurait pas voulu la voir souffrir toute sa vie de cette disparition tragique, mais aussi pour ceux qui n’ont plus cette chance de partir à l’aventure.

Elle aime raconter ce qu’elle fait ou désir faire au plus anciens, elle vit ses histoires et ses prunelles brilles de tout leur éclat quand elle partage tout ce qu’elle a vus, senti ou même goûté. Ce côté aide à pardonner ses petits défauts, personne n’est parfait, et cette boule de poil ne fait pas exception.

Proche de sa famille et des siens, elle a le sens du devoir et de l’honneur, sa meute, c’est sa famille, et personne ne peux toucher à sa famille. Dahlia se met rarement en colère, mais elle peut devenir un vrai fauve si l’on touche à ceux qu’elle aime le plus au monde. Elle est fidèle et le prouvera à chaque fois que cela sera nécessaire.

Au final Dahlia est simple, pas prise de tête, qu’on l’aime ou non, cela ne changera pas sa vie, elle ne s’imposera jamais, mais ne se soumettra pas non plus. Même maintenant, avec sa petite taille, elle n’hésite pas a regarder les plus grands dans les yeux.

Un héritage de la divine mère, qui n’a pas la chance de la voir grandir, mais qui lui a offert assez d’amour pour toute sa vie, un amour et une chaleur qu’elle n’oubliera jamais.

Elle est petite, pas trop ronde, mais c’est encore un louveteau, son poil n’est pas définitif, il est bien plus doux que celui des adultes. Ajouté à cela, un magique regard bleu glacé, digne enfant de l’hiver et de ses tempêtes de neige.

Comment sera-t-elle une fois devenue adulte ?

Dahlia sera le portrait craché de sa douce mère, une louve élancée, pas très musclée, un poil relativement épais, qui lui tiens bien trop chaud l’été, mais la mette dans un confort l’hiver. Son regard ambré, n’est pas le doux représentant de la braise qui se dégage de ses prunelles, pouvant faire fondre la plus dure des glaces. Elle sera athlétique, avec une ossature assez fine et une mâchoire avec des crocs tout à fait ordinaire.

Des pattes robustes et des coussinets qui seront bien rodés par toutes ses escapades. Mais aura perdu bien souvent quelques griffes durant ses expéditions. Ajouté à tout cela un cœur bien endurant.

D’un point de vue, santé, Dahlia pétera le feu, avec une énergie débordante et une alimentation saine.

Une histoire pas très remplie. Une naissance tout à fait ordinaire, avec un frère et une sœur. La douceur de maman, et l’amour de papa, il ne faut rien de plus à cela.

Les semaines s’écoulent, le temps devient froid, mais cela va encore, car il y a la chaleur de maman et celle des copains.
Puis lorsque nous sommes assez grands, le dehors nous tend les bras, le soleil brille, il fait mal aux yeux au début, mais ce n’est pas grave.
Sauf qu’un jour, maman tombe malade, c’est ce que disent les grands. Nous, on doit jouer dehors, pendant que les soigneurs aident maman.

Première nuit sans maman, c’est bizarre… Il manque sa douceur, sa langue râpeuse sur nos têtes, je n’arrive pas à dormir… Je regarde au loin la grotte où dort maman, sans pouvoir l’atteindre.

Le lendemain, c’est pareil, on joue avec les autres, surveillé par d’autres pendant que papa fait ses trucs de grand. Sauf que je veux voir ma maman…
Elle me manque… Ses bisous me manquent et… Sa voix aussi…

Avec mon frère et ma sœur, on s’échappe de la vigilance de la grande qui nous surveille, ont cours comme des éclairs, plus vite que la lumière pour faire coucou à notre maman. Mais on nous attrape avant… Ils disent que maman dort, qu’on ne doit pas la fatiguer… Mais si on est triste sans elle, elle doit être triste sans nous, non ?

Encore une nuit avec papa, loin de ma petite maman, une larme coule le long de mes joues. Je me réfugie contre ma famille, qui eux aussi pleurent cet éloignement. Au réveil, cela recommence, un cycle sans fin, nous jouons avec les Anciens, qui nous racontent des histoires. Je suis sage pour une fois, on écoute, et j’imagine tout ce qu’ils racontent dans ma tête. Puis mon regard passe sur la grotte de maman, et je demande, pourquoi on ne peut pas la voir ?

Les Anciens disent que la maladie de maman peut nous rendre malades, qu’on est trop petit pour affronter son mal, mais qu’elle reviendra bientôt. Si ce sont des Anciens, ils doivent toujours avoir raison, non ? Mais pourtant… Ils ont dit que maman allait revenir, ils l’ont promis…

Je ne compte plus les jours loin de ma maman, on essai de la voir, mais on échoue à chaque fois, jusqu’au jour, où l’on a réussi ! Victoire ! Seulement, la grotte était vide… Pourquoi maman était partie sans venir nous voir ? On s’interroge, et on la cherche partout. Mais personne ne veut nous dire où elle se trouve.

Le soir papa est venu dans la grotte, on ne l’a pas vu de la journée, sa respiration n’était pas comme d’habitude et il ne voulait pas jouer avec nous. Il nous a pris, ont ces collés contre son poil pour avoir chaud, on se mord les oreilles et là, ça voix était grave, et l’on s’est arrêté de jouer. Tous nos yeux ses sont braqué dans sa direction, il regarde les étoiles, et il nous a dit que maman avait rejoint le ciel, et qu’elle veillait sur nous depuis les étoiles. C’est tout ce qu’il a dit…

Le reste des nuits se passera sans maman à présent…

L'on reste la journée avec une gentille maman, qui a eu qu'un bébé, il a le même âge que nous, et elle prend soins de nous, mais ce n'est pas ma maman... Elle n'a pas la même odeur... Le lait est... Différent ?

Elle me manque ma maman, et elle ne nous a même pas dit au revoir.